Par Alain Coustaury
Études drômoises n° 78 (juin 2019)
Ed. AUED, Valence, pp. 6 à 9
Résumé d’après l’article
Notre département est souvent le lieu de prises de vues cinématographiques. Le premier film tourné dans la Drôme serait « De Mayerling à Sarajevo » de Max Ophüls avec Edwige Feuillère, John Lodge, commencé en 1939 et repris en 1940.
D’une autre facture, le film « Au cœur de l’orage » met en valeur les paysages du Vercors drômois et isérois.
En dehors du Vercors, la Drôme a servi de cadre à plusieurs films sur la Résistance.
Certains films s’appuient sur des particularités locales de la Drôme des collines : telle, la chaussure, industrie emblématique de Romans-sur-Isère, au XXe siècle. La passerelle Seguin sur le Rhône, reliant Tain à Tournon apparaît dans Les amants du pont Saint-Jean (1947).
Le tournage à Hauterives, en 2018, de L’incroyable histoire du facteur Cheval tourné par Niels Tavernier avec Jacques Gamblin et Laetitia Casta.
Les âmes fortes de Raoul Ruiz, tourné à Comps avec une belle brochette d’acteurs célèbres.
Ce n’est pas tant sur la notoriété historique mais plutôt sur l’attrait cinématographique des paysages, sur les cultures ou productions locales, que le sud de la Drôme a été le théâtre de nombreux films.
Serait-ce l’explication de la reprise de Knock tournée en 2017 à Châtillon-en-Diois ? Tarendol, Le goût des merveilles, Le château des oliviers, Le serre aux truffes, Fabien de la Drôme autant d’œuvres qui, en leur temps, ont passionné le public.
La production cinématographique est aussi présente dans la Drôme avec la société de films d’animation Folimage, réalisatrice de dessins animés de hautevolée comme Une vie de chat 2010, Tante Hilda 2013 et dernièrement Ariol (2017).
Née à Valence, fondée par Jacques-Rémy Girerd, elle a intégré, à Bourg-lès-Valence, le bâtiment de La Cartoucherie, siège actuel de 11 entreprises de l’image et où siège notamment la Commission du film Drôme-Ardèche chargée de faciliter le tournage de films dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.