Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Les églises de Condorcet

par AUED

par Marie Christine Haussy Troubat

Études drômoises n° 76 (décembre 2018)
pp. 25 à 29

Résumé d’après l’article

Aujourd’hui n’existent plus que deux lieux de culte sur le territoire de la commune : l’église paroissiale du village actuel qui date de la fin du XIXe siècle et la chapelle du hameau de Saint-Pons reconstruite après 1945.
Le prieuré de Condorcet fondé par l’abbaye de Cluny au Xe siècle est attesté par des chartes de donation. Le 8 mai 1446 « le prieuré est détruit, le prieur est présent et s’engage à faire un presbytère avec les habitants. Il y a deux églises bien tenues qui rapportent. Le souvenir du prieuré reste dans les mémoires : en 1791, une grange d’habitation est répertoriée dans le cadastre des archives municipales au lieu-dit « les gleizes ». Jusqu’en 1793, différents prieurs s’y succèdent.

La première confrérie dont nous avons trouvé trace à Condorcet est une confrérie de pénitents blancs, du Corpus Christi, au XVIe siècle.
La confrérie du Saint Sacrement remplace celle du Corpus Christi à Condorcet et de nombreux dons lui parviennent par les testaments.
Dans une lettre du 14 octobre 1749 vers l’évêque de Valence, comte de Die, afin de l’avertir de l’établissement de la confrérie du Saint Rosaire, il est précisé que la chapelle de l’église paroissiale portera désormais le nom de Notre-Dame du Saint Rosaire et qu’elle est déjà ornée d’un tableau représentant ce sujet.

Dès 1790, le conseil municipal évoque des réparations à faire à l’église.
En 1806, la voûte semble menacer ruine. Comble de malchance, le 23 juin 1824, la foudre tombe sur le clocher.
Les travaux effectués pour consolider l’église n’ont jamais été efficaces : le 5 novembre 1854, un rapport de M. Vigne, maître maçon de Nyons estime l’édifice dangereux. La construction d’une nouvelle église est entreprise.

Le 28 octobre 1888 une lettre adressée à l’évêché décrit la nouvelle église : « L’église est magnifique mais inachevée. »
Le 21 août 1899, la translation du culte au village nouveau est officielle.
Le 2 novembre 1902, le conseil municipal décide de la démolition de l’église du vieux village. Une page est tournée.

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