Sur certains monuments aux morts, il est apparu qu’était gravé le souvenir du conflit de 1870-1871.
Les pertes françaises sont estimées entre 110 000 et 140 000 morts (au combat ou de maladie).
Les soldats tués, ne portant pas encore de plaques d’identification, ont été enterrés anonymement dans des fosses communes.
L’article établit une liste, non exhaustive, des signes relevés dans diverses communes.
La vierge d’Aiguebelle à Montjoyer porte une plaque en pierre actuellement totalement illisible.
Le cimetière de Montélimar, où un monument rappelle, entre autres guerres, celle de 1870-1871.
À Valence, situé sur le champ de Mars, le monument du sculpteur L’Hoëst évoque précisément cette guerre.
Dans le cimetière de la ville, un cimetière de garnison évoque 1870-1871.
À Pierrelatte l’évocation du conflit est particulière dans la mesure où existent deux monuments aux morts, l’un dans le cimetière, l’autre le long d’un sentier de la mémoire.
Sur le monument du Souvenir Français du cimetière de Romans a été apposée une plaque avec la liste nominative des soldats tués en 1870-1871.
Dans le reste de la Drôme, le souvenir du conflit est plus ténu. On le retrouve sous diverses formes.
Valréas possède dans sa mairie un tableau représentant la charge de Reischoffen peint en 1885.
En mairie de Séderon, un drapeau présente d’un côté la mention : 1870-1871.
Beaucoup de communes évoquent le souvenirs de soldats morts pour la France, sans précision de conflit et donc englobent celui de 1870-1871.
Et ailleurs, il semble que le conflit de 1870-1871 ait été délibérément négligé…
