Après le débarquement du 15 août 1944, la destruction des ponts sur le Rhône empêche la traversée des troupes allemandes d’une rive à l’autre.
Celles qui remontent depuis la Provence doivent donc rester sur la rive gauche du Rhône.
Le franchissement de la Drôme ne peut se faire qu’à Livron, où, dans la nuit du 16 au 17 août, le Commando Faure fait sauter le dernier pont en dur qui subsistait.
Les 25 et 26 août, des attaques sont menées par les Américains et les Allemands. Les uns veulent fermer la route de retraite, les autres porter un coup fatal à la 36e division.
La Nationale 7 ne sera « fermée » que quelques heures. Les attaques allemandes n’entament pas les positions américaines, mais permettent aux troupes allemandes de continuer leur repli.
Le 27 août, une crue de la Drôme empêche le franchissement à gué jusqu’à midi. Il se crée un embouteillage monstre de véhicules allemands soumis à un pilonnage intense de l’artillerie américaine.
Le 28 août, la 3e division américaine reprend sa progression vers Montélimar qu’elle libère. Le 30 août, les Américains vont jusqu’au Rhône.
La retraite est rendue impossible. Les troupes allemandes prises au piège doivent se rendre.
Les pertes allemandes sont considérables : 1200 morts, plus de 8000 prisonniers, 2500 véhicules de tous types détruits.
Le rapport des pertes est très en faveur des Américains et sans conteste la bataille est une victoire, même si la 19e armée allemande n’a pas été anéantie.