Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Alain Borne aurait eu 100 ans en 2015

par AUED

par Marylène Marcel-Ponthier

Études drômoises n° 63 (octobre 2015)
pp. 38 et 39

Résumé d’après l’article

En cette année 1915, qui commémore de si terribles événements, les 100 ans d’Alain Borne auraient pu passer inaperçus…

C’était sans compter sur les responsables de la médiathèque intercommunale de Montélimar qui sont chargés de veiller sur sa mémoire : ils ont organisé une exposition intitulée « Alain Borne, le long poète à la tête penchée » agrémentée de nombreuses conférences, du 3 mars au 31 octobre 2015, permettre au plus grand nombre de découvrir ce poète méconnu.

La famille Borne trouve son origine dans le département de l’Ardèche, au village du même nom, situé non loin de la station de ski de la Croix-de-Bauzon.

Alain suit l’enseignement primaire et secondaire au collège communal, et obtient, en juillet 1934, le baccalauréat. Il s’inscrit alors à la faculté de droit de Grenoble, passe la licence, puis, en 1938, le premier certificat du Doctorat.

Parallèlement, il rédige des poèmes, sa véritable passion. Dès 1939, alors qu’il n’a que 25 ans, il publie chez Jean Digot son premier ouvrage : Cicatrices de songes, encouragé par Théophile Briant qui lui décerne le prix du Goéland.
Il participe aux côtés de Pierre Seghers, au lancement de la revue Poésie 40, puis en 1942 à celle de Confluences avec Tavernier. Il devient aussi rédacteur en chef de Connaître.

Durant un séjour à la pension de Beauvallon à Dieulefit, il rencontre Louis Aragon, Elsa Triolet, Pierre Emmanuel, Pierre Seghers, Marcelle Auclair, Emmanuel Mounier, Jean Giono, Clara Malraux, ainsi que de nombreux autres intellectuels. Il n’est donc pas étonnant qu’il se mettre à écrire dans le journal résistant La Drôme en armes – il signera d’ailleurs son dernier article le jour de la libération de Montélimar, le 29 août 1944.

De 1946 à 1962, sa poésie s’épanouit, ou plutôt sa prose sous forme de vers :
Terre de l’été (Robert Laffont) ;
Poèmes à Lislei (Seghers) ;
L’eau fine (Gallimard) ;
Opus 10 (Alès) ;
En une seule injure (Rougerie) ;
Orties (Henneuse) ;
Demain la nuit sera parfaite (Rougerie) ;
Treize (Alès) ;
Adresses au vent (Capitoli à Naples) ;
Encore (Rougerie) ;
Encres (Club du poème, Genève).

le 21 décembre 1962, Alain Borne périt dans un accident de voiture, il n’a que 47 ans !

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