La rocambolesque mais véridique aventure de pilotes anglais parachutés sur la Drôme en 1944, et d’un Américain, Peter Ortiz.
Un Américain se promenant dans la France occupée de 1944, dans son uniforme d’officier de Marines à peine caché par sa canadienne, pistolets à la ceinture, c’est totalement invraisemblable et pourtant… la réalité dépasse la fiction.
Reginald William Lewis voit son avion, un bombardier Halifax, pris par le mauvais temps, s’écraser à Mantaille le 7 février 1944. Vers 2 heures du matin, il frappe à la porte d’une maison occupée par une mère et ses trois filles qui, dès le lendemain, le conduisent à Saint-Donat chez Jean Chancel.
Peter Julien Ortiz, légionnaire, colonel des Marines est parachuté en France le 6 janvier 1944. Ses connaissances linguistiques l’ont fait recruter par l’OSS et il doit aider la Résistance française (Opération UNION).
Le récit de Reginald Lewis sur son séjour en France, dans la Drôme, sa rencontre avec le capitaine Ortiz, son séjour au milieu des maquisards du Vercors puis à Dieulefit regorge de précisions sur le vif qui donnent une vision concrète de cette période.
Après de nombreuses péripéties, Lewis et ses trois camarades de la RAF finissent par rejoindre l’Espagne puis l’Angleterre.
En 1970, Lewis devait revoir une des nièces du médecin de Dieulefit, Jacqueline Cohen (?) mais sur la route le conduisant à Paris il a eu un grave accident qui a tué son épouse.
Il est revenu à Saint-Donat et Saint-Avit en 1972 et a pu rencontrer Mady Chancel.
« Ça a été, dit-il, merveilleux, trente ans après, de renouer le contact avec tous ceux qui m’avaient aidé. »