Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Max Monier de la Sizeranne, coloriste et historiographe

par AUED

Par Jean-Paul Robin

Études drômoises n° 60 (décembre 2014)
pp. 33 à 39

Résumé d’après l’article

La ville de Tain est dépositaire d’un patrimoine artistique original que la récente et excellente exposition Max Monier de La Sizeranne au Château-Musée de Tournon a mis en lumière.

Ce notable drômois du XIXe siècle demeure tout à la fois un peintre ignoré et un homme méconnu. Classique et novateur, son art exprime la vie paisible d’un riche propriétaire terrien sans contraintes matérielles, mais aussi la vie locale de la côte méditerranéenne ou de l’Italie qu’il a librement parcourues… ou de la Drôme qu’il a régulièrement habitée.

La biographie de Max Monier de La Sizeranne (né en 1825) ne manque pas d’interpeller par le peu d’informations dont on dispose. Sa modeste célébrité, malgré la présentation pendant plus de 20 ans de tableaux aux Salons de Paris (de 1857 à 1878), ne peut justifier un tel vide dans la biographie du peintre.

Son atelier à Margès s’ouvrait au Nord, assurant par une large et haute baie vitrée, une lumière de qualité.

Si nombre des œuvres de Max Monier de La Sizeranne laissent supposer qu’il installait son chevalet dans la nature, il n’en reste pas moins que la précision de son travail doit sans doute beaucoup à cet atelier idéalement situé.

L’atmosphère toujours tranquille de ses œuvres ne traduit-elle pas aussi l’amour du peintre pour la nature et la simple beauté ?

Max Monier de La Sizeranne a voyagé en Italie. Les peintres français s’intéressaient à cette époque au travail des Macchiaioli car ceux-ci portaient une attention particulière à l’expression scrupuleuse et exacte des formes.

On retrouve cette attention dans Les fermes où les masses n’excluent en rien la précision et les détails chers au peintre de Margès. Plusieurs tableaux de Max Monier de La Sizeranne sont précisément consacrés aux fermes du domaine. Au nombre de cinq ou six, certaines ont été, en fonction des circonstances, séparées de la propriété.

Les aléas du temps et de l’histoire ont démantelé le domaine de La Sizeranne. Subsiste le nom, donné à la route qui traverse l’ancienne propriété du peintre, et une chapelle désormais symbole du lien qui unit sa lignée familiale à ce pays.

La végétation a reconquis l’espace…

Max Monier de la Sizeranne
La ferme de Margès
La ferme de Besset

Ce site utilise des traceurs (cookies) afin d'améliorer votre expérience de navigation. Si vous les acceptez, cliquez sur "Accepter". Pour en savoir plus et paramétrer les traceurs, cliquez sur "En savoir plus". Accepter En savoir plus

error: Ce contenu est protégé !