Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Les Groupes d’Infanterie de l’Air (GIA)

par AUED

par Roger Gardette

Études drômoises n° 46 (juin 2011)
pp. 17 à  21

Résumé d’après l’article

Comment l’infanterie de l’Air, stationnée à Montélimar et Avignon en 1939, a donné naissance aux premières unités de parachutistes de l’armée française.

Une guerre de mouvement pouvant être envisagée, l’idée de la constitution de troupes légères pouvant intervenir au-delà des lignes ennemies par infiltration et par voie aéroportée commença à se faire jour. Pour ce faire, la mise sur pied de troupes parachutistes, confiées à l’Armée de l’Air, fut décidée : et c’est ainsi que les « Infanteries de l’Air » virent le jour.

Le GIA 602 (Groupe d’Infanterie de l’Air), créé à Alger, vient s’installer à Montélimar.

Ce groupe comporte :

– un état-major

– Une escadrille de transport équipée d’avions Potez pouvant transporter 12 à 18 parachutistes

– une compagnie qui, à l’époque, ne dépasse pas 120 parachutistes.

Le 602e G.I.A. est successivement commandé par le commandant Michel, puis par le commandant Loizeau.

Le groupe a également reçu le soutien d’un détachement de transmissions. Mais le terrain étant insuffisamment équipé pour l’entretien des avions, les problèmes sont nombreux.

Le commandement estime bon, cependant, que l’on sache qu’il existe, malgré tout dans la vallée du Rhône, deux G.I.A. (l’autre est basé à Avignon), prêts à intervenir.

L’offensive allemande est déclenchée en mai 1940 et le 602e ne reviendra plus à Montélimar.

Les deux groupes remontent vers la région de Montargis, puis, après la défaite, embarquent à Marseille pour l’Afrique du Nord où ces deux groupes ne seront jamais employés dans leur spécialité.

Après différentes décisions administratives, le 1er février 1943, naît le 1er bataillon de chasseurs-parachutistes, sous les ordres du commandant Sauvagnac.

Les effectifs grossissent rapidement et, devant l’afflux de volontaires africains, un deuxième bataillon est créé le 1er mai 1943.

Et c’est la naissance du 1er régiment de chasseurs-parachutistes à deux bataillons qui fut ensuite affecté à la 1e Armée française du général de Lattre : ce fut la campagne des Vosges, puis celle d’Alsace terminée dans l’apothéose de la libération de Colmar.

Le 602e GIA à Montélimar Ancône en 1939
Le capitaine Loizeau
error: Ce contenu est protégé !

Ce site utilise des traceurs (cookies) afin d'améliorer votre expérience de navigation. Si vous les acceptez, cliquez sur "Accepter". Pour en savoir plus et paramétrer les traceurs, cliquez sur "En savoir plus". Accepter En savoir plus