Dès 1903 une activité aéronautique se développe à Romans.
En 1911, une grande fête aérienne organisée sur le terrain des Bérauds, remporte un énorme succès qui fait de Romans la première cité dauphinoise à voir évoluer des « plus lourds que l’air ».
C’est en 1933 qu’après de nombreuses manifestations, les activités sont transférées sur le terrain des Chasses utilisé actuellement.
En 1936 est créée une section de l’Aviation populaire, pépinière de futurs pilotes pour l’armée de l’air.
La guerre de 1939-1945 arrête toute activité, les avions disparaissent dans la tourmente.
Les activités reprennent à la Libération, principalement tournées vers les planeurs, avec l’aide de l’État. Les années 1950 voient l’arrivée des fameux « Jodels » toujours largement utilisés actuellement.
De 1952 à 1972, une équipe extrêmement dynamique emmenée par le docteur Guirand développe les activités et entreprend la réalisation du complexe bar-restaurant-salles de réunion inauguré par Maurice Herzog.
Au cours des années 1970, l’aéro-club se divise en plusieurs sections : moteur, vol à voile, aéromodélisme. Récemment s’y sont adjoints un groupe ULM et avions anciens.
La multiplication des sections a nécessité la construction de plusieurs hangars qui s’alignent sur la bordure nord des bandes d’envol. Ces dernières ont été allongées par l’achat de terrain au nord-est. Une piste en dur a été construite pour l’aéromodélisme en bordure est de la piste planeur.
Et demain ?
Si l’avenir de l’aviation de plaisance, du vol à voile en France est marqué par beaucoup d’incertitudes, il semblerait que la plate-forme aéronautique de Romans-Saint-Paul puisse continuer à offrir aux passionnés de l’aviation et aux nombreux spectateurs des activités toujours enrichissantes. À la différence d’autres aérodromes français, celui de Romans-sur-Isère ne semble pas menacé par différentes spéculations, immobilières notamment.

