Bernard Cathelin avait son atelier à Paris, rue du Cardinal Lemoine, à côté du célèbre restaurant de la Tour d’Argent. De ses fenêtres il voyait l’île Saint-Louis et les tours de Notre-Dame, un panorama qu’il a peint sur un paravent.
Mais, l’été, il aimait à se retrouver dans la maison familiale de Madeleine Terrail, sa mère, à Montéléger.
À l’étage, un vaste atelier où il pouvait se rendre directement depuis ses appartements.
L’atelier est resté en l’état avec les chevalets monumentaux, les tubes de peintures et les couteaux japonais qu’il lui fallait solides pour étaler les couches de peintures, arasées ensuite avec des lames de rasoir.
« Ma vie de peintre a débuté dans la Drôme grâce à ma mère qui a su me communiquer son amour pour son département d’origine ».
Bernard Cathelin est né à Paris en 1919. Il entre à l’École Supérieure des Arts décoratifs, et en 1947, il devient professeur à l’Atelier préparatoire de l’école où il avait été élève. Il reçoit plusieurs prix, côtoie Matisse et à partir de 1954, se consacre exclusivement à la peinture.
En 1958 il expose à New-York et dès lors, multiplie les voyages et les expositions partout dans le monde.
Il offre l’affiche Hommage à la Drôme au comité du tourisme et reçoit les élèves de l’école d’Alixan.
Décédé le 17 avril 2004, il avait choisi de reposer dans la terre drômoise de son enfance à Montéléger.
Son œuvre est considérable, qu’il s’agisse de peinture, de lithographie ou de tapisserie.
Bernard Cathelin a exposé dans le monde entier (la liste de ses expositions couvre plus de deux pages entières) et en particulier au Japon où il se rendait régulièrement.
Après l’hommage qui lui a été rendu à Poët-Laval en 2008, ce sont Montélimar et Valence qui, cette année, lui rendent à leur tour hommage.
