Longtemps placée en seconde position en France, Valence recrute jusqu’en Guyane ou à la Réunion au niveau de la classe de 3e ou après le baccalauréat.
Le CAP art et techniques en bijouterie vise à apprendre en deux ans les techniques de base indispensables à la réalisation de bijoux.
Le travail se fait sur laiton, maillechort et pierres synthétiques.
Le CAP de sertisseur, préparé dans le cadre du GRETA, apporte, en un an, un complément de formation sur la technique de l’inclusion des pierres.
C’est une nécessité d’être le plus polyvalent possible pour être embauché dans une petite structure « et il ne faut pas craindre de prendre le poste offert où qu’il se trouve en France. »
Le BMA, brevet des métiers d’art, porte, lui, sur la création de bijoux. À partir d’un thème donné, l’élève doit présenter un dossier comprenant une maquette de bijou, son aspect esthétique, ses conditions de réalisation et son coût de production.
La section BMA compte 23 élèves dont 8 sont titulaires du baccalauréat.
Chaque année, les meilleurs sont présentés au concours national Jacques Lenfant qui leur permet de travailler l’or et l’argent.
Jusqu’à l’an dernier, la section bijouterie pouvait se flatter de placer rapidement tous ses élèves dès leur sortie du lycée ; mais la crise, ainsi que la concurrence asiatique pour les bijoux les plus simples, sont venues compliquer cette situation, même si la qualité de la formation constitue un argument très favorable.