La quasi-totalité de la Drôme est riche en eaux minérales, dont plusieurs sources étaient connues et exploitées dès l’Antiquité romaine.
Tout un environnement propice au traitement, basé sur la détente, les loisirs, la gaîté, justifie la création d’établissements thermaux qui vont proposer cela aux curistes, en plus, bien sûr, de la prise des eaux. Il est difficile d’énumérer tous ces établissements, plus ou moins importants et dont la notoriété a été très variable.
On peut cependant citer :
Montbrun, qui compte deux sources, voit s’édifier un établissement de soixante chambres.
Montélimar (Bondonneau) où un hôtel d’une trentaine de chambres accueille les curistes à la fin du second Empire.
À Pont-de-Barret, 100 personnes peuvent être accueillies dans l’établissement à la belle saison.
Propiac, à quelques kilomètres de Buis-les-Baronnies, voit sa source redécouverte au XVIIIe siècle par le docteur J.-F. Nicolas.
À Aurel on signale l’existence d’un établissement destiné aux malades au début du XXe siècle.
Ce sont des sociétés de commercialisation des eaux de table qui prennent en charge les eaux de Condillac, à quelques kilomètres à l’ouest de Marsanne et de Dieulefit.
Quelques sources, sans exploitation commerciale, peuvent encore être citées : Aix-en-Diois, Aouste, Bourdeaux, ainsi que beaucoup d’autres pour lesquelles existent quelques renseignements.
Citons Die pour terminer où l’utilisation du pin à crochets, dont la distillation fournit le fameux « Baume des Carpates » permet les soins de type « thermo-résineux » destinés à soigner les rhumatismes.