C’est en 1845 que le propriétaire du site, Antoine Magnan, repère les qualités de cette eau avec l’aide du pharmacien Brun et obtient en 1855 l’autorisation de la commercialiser.
Des recherches minutieuses effectuées par un certain Alexis Espanet, semblent attester que ce lieu, près d’Allan, abritait un vaste quartier thermal du temps des Romains.
Si la première société créée en 1845 n’obtient que le droit de commercialiser les eaux, deux ans plus tard naît une nouvelle société, officialisée le 3 avril 1857 par l’Empereur, chargée non seulement de la vente des eaux bromo-iodurées de la source mais aussi de l’exploitation de l’établissement thermal de Bondonneau qui vient d’être construit.
Cependant, de graves problèmes de gestion entraînent la réunion le 20 novembre 1862 d’une assemblée générale extraordinaire décidant la dissolution et la liquidation de la société.
Le 26 mars 1864, l’ancien propriétaire, M. Marmonier, rachète la société.
De grandes améliorations sont alors apportées et l’établissement connaît un succès notable, des personnages illustres y viennent, de grandes fêtes sont données en saison.
Le décès de Marmonier en 1872 met fin à cet période faste. Après une période un peu trouble, les Thermes de Bondonneau se retrouvent sous la propriété de la « Société française des Eaux minérales » dont le siège est à Paris.
Suit alors une période faste, marquée par de grandes festivités, ouverture d’un casino, bals, ascensions en ballon et même spectacles avec participation d’artistes de renom.
En 1900 l’établissement thermal de Bondonneau porte le titre de « sanatorium hydro-minéral de Bondonneau, bains, douches, pulvérisations, humage ». Il figure parmi les villes d’eaux recensées dans les brochures publicitaires.
Puis la première guerre mondiale est là, l’établissement est transformé en hôpital militaire.
Il ne s’en relèvera pas.


