Bernard Sapet, que rien ne semblait destiner à un métier artistique, s’inscrit pourtant à l’école d’art de Valence dirigée par Bernezat.
Si cette école ouvrait l’esprit, elle ne débouchait pas forcément sur un métier : Bernard Sapet et son ami René Gau en font l’expérience, jusqu’à cet élevage de chèvres et de lapins qui se termine en catastrophe.
C’est à ce moment que les Sapet ouvrent leur galerie rue Bouffier, à côté de la place des Clercs à Valence. Grâce à l’aide de Bernezat, puis ensuite de Marcelle Rivier, Cathelin, Boncompain et le soutien de Daniel Lelong qui tenait une prestigieuse galerie d’art à Paris.
La générosité de Bernard Cathelin leur a ouvert de nombreuses portes et les a fait connaître dans le monde entier.
La rencontre avec Marcelle Rivier a fini par déboucher sur une réelle amitié et la fréquentation de ces artistes et de leurs nombreux amis a contribué à asseoir la réputation de la galerie, dont la pérennité a reposé sur la solidité du couple formé avec sa femme Danielle.
Même leur fils, Pierre, après des études consacrées aux arts, se retrouve à Valence où il est chargé de la conservation départementale et s’intéresse à la Nationale 7…