Hervé Mariton est né à Alger, le 5 novembre 1958 d’une famille de Français d’Algérie.
Rapatriement à Montélimar, études à Paris, lycée Louis-le-Grand, fac Paris IX Dauphine, Polytechnique, dont il sort ingénieur des Mines.
Il occupe plusieurs postes de responsabilité au ministère de l’industrie.
Une longue carrière politique
Son parcours politique est compliqué : d’abord proche de Jean-Jacques Servan-Schreiber, il rejoint ensuite la droite « dure ».
Il se retrouve à l’UMP et soutient Dominique de Villepin.
Conseiller régional en Rhône-Alpes, il entre au conseil municipal de Valence mais ne peut supplanter Patrick Labaune.
Il devient député en 1993, battant le socialiste Henri Michel, réélu en 2002 et 2007. Il devient maire de Crest en 1995.
Sa personnalité ne fait pas l’unanimité, mais personne ne conteste son habileté médiatique, cette omniprésence agace ses adversaires et parfois ses amis.
Une figure de ministrable
Fidèle de Dominique de Villepin, il se voit offrir le portefeuille de l’Outre-Mer le 26 mars 2007. Il sait que les semaines lui sont comptées en cette période électorale et qu’il n’est pas maître de son emploi du temps : il expédie les affaires de la routine quotidienne d’un tel ministère.
Un modeste bilan
L’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence et la mise en place du gouvernement Fillon sonnent la fin de l’épisode ministériel pour Hervé Mariton.
Son passage n’a laissé que peu de traces publiques mais a probablement changé sinon son discours, du moins sa personnalité : il ne cache pas sa fierté d’avoir été un vrai ministre à la tête d’un ministère « souverain ».
Hervé Mariton est facilement réélu député en 2007 et maire de Crest l’année suivante : « Je suis plus crestois que ministre » avait-il déclaré sur FR3.
Pour le pouvoir à plus haut niveau, le voilà revenu, en quelque sorte, à la case départ.