Par Marylène Marcel-Ponthier
Études drômoises n° 37 (mars 2009)
pp. 32 et 33
Résumé d’après l’article
L’histoire de Juliette Astier, née Cestion, ressemble à un vrai conte de fées.
Elle naît le 3 janvier 1907 à Rompon, en Ardèche. Elle passe son certificat d’études à 12 ans, puis entre à la filature de Saint-Julien-en-Saint-Alban. À vingt ans, en 1927, elle épouse un plombier, Marcel Astier et le couple s’installe à La Voulte.
Devenue couturière, elle assiste son mari et ils viennent s’installer à Montélimar en 1937, où son mari gagnera plus facilement sa vie.
Malgré 7 enfants à élever, Juliette trouve le temps de se faire plaisir : elle écrit ! D’abord sur ses cahiers d’écolière, puis sur toutes sortes de bouts de papier, rédigeant des vers sur tout ce qui l’entoure
En 1947, au lendemain de la seconde guerre mondiale, Juliette publie régulièrement ses poèmes dans La Tribune de Montélimar et dans Le Montélimar, sous la houlette de la famille Ayzac. À partir de 1951, sa carrière littéraire est à son apogée : elle publie un recueil de Glanes (ses poèmes), puis un roman en alexandrins, Jeanne poule mouillée, en deux parties, un second recueil de Glanes. En 1964, elle fait même enregistrer un 45 tours comportant huit de ses poèmes, lus par Béatrice Ruth.
Elle apporte sa contribution à de nombreuses publications et surtout, en 1965, crée le Concours littéraire de la ville de Montélimar, qui remet ses prix dès l’année suivante, en 1966.
En 1971, le couple s’installe à Espeluche, où il fait construire une maison.
C’est là qu’en 1980, Juliette s’éteint, suivie trois mois plus tard, de son époux.