Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Andrée Bernard

par AUED

Par Henri Desaye

Études drômoises n° 28 (décembre 2006)
p. 7

Résumé d’après l’article

Quelle aurait été sa réaction en se voyant figurer parmi les femmes célèbres de la Drôme ?
Mademoiselle Bernard était une femme de terrain dont le chapeau servait de signe de ralliement au groupe qui l’accompagnait dans les différentes explorations qu’elle organisait.
L’essentiel, pour elle, consistait à transmettre. Transmettre ce qu’elle avait reçu au cours de ses études à Fontenay-aux-Roses, mais aussi ce que ses propres recherches lui apportaient. Sa formation de géographe était une prise directe sur l’actualité, voire le futur.
Sa grande rigueur, son éthique pourrait-on dire, ne concédait rien à la mode, à l’à peu près, non plus qu’aux vérités préétablies. Mais elle savait aussi que pour que le message passe, il devait être compréhensible et assimilable.

Andrée Bernard, professeure à l’école normale d’institutrices de Valence, a, dès 1959, avec Maurice Peyrard, assuré les débuts de l’Association Universitaire d’Études Drômoises. Elle s’y dépensa jusqu’à sa fin, en 1996. Sa bibliographie comporte cent trente huit titres dans les Études drômoises, titres bien souvent dépourvus de signature et qui ont contribué à sauvegarder l’unité et l’identité de la revue.

Ce portrait, sans doute trop abstrait, s’explique par le fait que la discrétion, la modestie, le dévouement ne se prêtent guère à la littérature, mais Andrée Bernard reste le symbole du don de transmettre, on peut dire d’enseigner, au sens le plus large du terme.

Andrée Bernard avec une fillette sur les genoux
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