« La comtesse de Die, femme du seigneur Guillaume de Poitiers, était dame belle et bonne. Elle s’énamoura du seigneur Rainbaud d’Orange et fit de lui mainte belle chanson ».
Raimbaud d’Orange parle peu d’elle, ou pas du tout. Le mariage de la comtesse de Die avec Guillaume de Poitiers a peut-être suivi la mort précoce de Raimbaud (1173).
Le thème de ses poèmes, l’amour, est usuel ; l’originalité est dans le ton. Nostalgique, consternée mais digne, la troubadouresse traite de l’infidélité qu’elle subit avec la simplicité d’expression qu’on observait quand elle évoquait la jouissance qu’elle aurait pu partager.
En 1888, Die inaugure sa gare, l’école laïque de filles et le buste de la comtesse.Une idée de Maurice Faure, félibre et député de la gauche radicale.
Après le happening de 1888, cet astre cessa d’orienter les préoccupations de nos concitoyens, il y avait d’autres combats. Le provençal populaire des Diois continua à décliner…