C’est durant la période des guerres de religion, vers 1570, que s’illustra cette jeune montilienne. L’armée protestante, sous la direction du comte Ludovic de Nassau, arrive devant Montélimar, ville tenue par les catholiques. La résistance s’organise et le siège commence. Mais, dès le 13 mai, Coligny ordonne de lever le siège, peut-être à cause de la vigoureuse résistance conduite par d’énergiques montiliennes.
Parmi celles-ci, Marguerite Ponsoye, dite Margot, dont le patronyme est peut-être celui de son mari…
Le Journal de Montélimar du 9 janvier 1909, sous la plume de Bourron, se demande : « Qu’est-ce donc que cette énigmatique Margot Delaye ? Sauva-t-elle réellement le vieux Montélimar ? La légende dit oui, les archives communales sont moins affirmatives… »
Comme dans toute légende, il y a du vrai et du faux, mais les éléments concrets et vérifiés font cruellement défaut.
Mais qu’importe ! Peut-être faut-il y voir, plutôt qu’un hommage à l’énigmatique Margot, un hymne à toutes les femmes courageuses qui ont eu, et qui auront encore, l’âme guerrière.