Par Jean-Noël Couriol
La statuaire drômoise, quoique méconnue, ne manque pas d’arguments.
Si l’on prend le parti de privilégier le matériau, un curieux clivage apparaît : les dames de bronze seraient plutôt civiles, voire laïques, les dames de pierre plutôt religieuses ou simplement décoratives.
Parmi les métalliques, quatre Marianne en pied installées pour le premier centenaire de la Révolution à Hauterives, Die, Nyons et Suze-la-Rousse.
À quoi s’ajoutent quatre bustes du même métal. Statues de Cérès, de femmes de lettres, souvent sur des fontaines.
Dans la Drôme, les représentations de la femme combattante se retrouvent sur les monuments aux morts ; toutes sont en pierre ou en ciment, ainsi que d’innombrables statues de la Vierge.
Ajoutons à cela les cariatides diverses, celles du 45e parallèle à Pont-de-l’Isère et toutes celles des façades haussmaniennes du boulevard Bancel à Valence.
Tout le reste est en bronze, et masculin.