À Saoû comme partout, la fête populaire a bien changé en s’adaptant aux nouveaux modes de vie. La césure est apparue après la dernière guerre, peut-être due en partie à l’apparition d’un phénomène nouveau : le développement des médias.
Avant la guerre, les habitants beaucoup plus nombreux, se retrouvaient à l’occasion des fêtes populaires. La fête votive de Sainte-Colombe, le 3e dimanche de septembre, se déroulait sur la Placette, devant la Poste actuelle, qui était entièrement recouverte de draps : la tente. Le dimanche avait lieu le bal qui se poursuivait le lundi. De nombreux bals, avec musiciens, avaient lieu à Pâques, Pentecôte, le 14 juillet. Les fêtes religieuses (Saoû était majoritairement catholique) se traduisaient par des processions.
Après la guerre, ces fêtes disparurent, remplacées par d’autres : la fête des Pompiers, qui existe encore, la fête du Picodon qui a été et reste l’événement festif majeur de Saoû. La première eut lieu en juillet 1972, avec une énorme publicité ; des attractions, des foires, des rassemblements divers, des concours, tout cela attira un très nombreux public. Cette renommée augmenta encore avec la participation de célébrités diverses ; pour en citer quelques unes au hasard, Marielle Goitschel, championne olympique, Mick Michel, Charles Hernu, ministre de la Défense… du Picodon selon le Canard Enchaîné, Michel Galabru, Charles Moulin et bien d’autres.
Le 7 juillet 1989 eut lieu le premier concert du festival « Saoû chante Mozart ».
En 2001, année du bicentenaire de la mort de Mozart, le festival prend une autre dimension, s’internationalise et devient une des plus importantes manifestations musicales consacrées à Mozart.
Et il continue…
