Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Vanber, sculpteur

par AUED

Par Jacques Clerc

Études drômoises n° 14 (juin 2003)
pp. 36 à 41

Résumé d’après l’article

Vanber a toujours manifesté son admiration pour les théories d’ Albert Gleizes sur le cubisme. L’artiste crestois revendiquait, dans les années soixante, l’appartenance à ces mouvements post-cubistes et leur prolongation dans une abstraction construite. On constate un incessant va-et-vient entre le travail figuratif sur le motif et les tableaux abstraits ; ces allers-retours sont très difficiles à situer dans le temps car très peu d’œuvres sont datées et titrées.
Vers la fin des années soixante, Vanber commence ses recherches et sa propre pratique de la tapisserie et du collage, mais ses créations n’ont rien à voir avec les surréalistes ou les dadaïstes.

De là, il passe à la technique d’assemblage, et utilise alors toutes sortes de matériaux récupérés çà et là, galets, débris de poterie, bois flottés, tessons de céramique ou de carrelage. Le plâtre et le ciment remplacent la colle et seront même utilisés pour compléter ce que les formes naturelles ne peuvent suggérer. Ces créations en bois peint, l’utilisation d’entrelacs de racines, toutes ces œuvres font penser aux masques et boucliers des Îles du Pacifique.

Ce répertoire de formes imaginaires permet à chacun de vagabonder selon ses rêves et ses fantasmes. Ces réalisations sont des sculptures de peintre car Vanber ne possédait ni les méthodes, ni les connaissances spécifiques à cet art, mais cela lui a donné une grande liberté d’expression, cet élan créateur sauvage et barbare.

Crest (huile sur papier)
Petite danseuse

Ce site utilise des traceurs (cookies) afin d'améliorer votre expérience de navigation. Si vous les acceptez, cliquez sur "Accepter". Pour en savoir plus et paramétrer les traceurs, cliquez sur "En savoir plus". Accepter En savoir plus

error: Ce contenu est protégé !