Pour « vaquer à ses affaires » et effectuer un déplacement bien réduit de Die à Aurel, le meunier Augustin Courlin obtient des consuls de Die, en septembre 1721, un « certificat de santé » (sur la base de quel constat médical ?) l’autorisant à se déplacer. Ce certificat est justifié par les extraordinaires précautions que prennent toutes les communautés du Midi de la France à la suite de l’épidémie de peste déclenchée à Marseille en septembre 1720…
Mais deux précautions valent mieux qu’une : notre homme porte sur lui, comme un talisman, la prière rédigée quelques années auparavant par un religieux et destinée à protéger « contre toute mort subite »… Il se la fait probablement relire avant de mourir en mai 1729…
Cet article est complété par une recherche sur les médecins de campagne… et sur les invocations religieuses…
