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Les premières lignes de chemin de fer dans la Drôme et leurs mythiques tacots occupent une grande partie du numéro de décembre 2022. En 1940, le père Noël avait sept étoiles, Camus et Saint-Rambert-d’Albon et Pierre-Vincent Innocente complètent la revue.
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Éditorial |
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DOSSIER : Lignes de chemin de fer |
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Les tacots : introduction | Anne-Marie Ravel | 2 |
Bref historique des Chemins de Fer de la Drôme | Élie Mandrillon | 4 |
Le matériel des Chemins de Fer de la Drôme : entre économie et innovation | Élie Mandrillon | 9 |
«Ce matin le taco a déraillé !» ou la courte histoire du Taulignan-Grignan-Chamaret | Françoise Lousberg Coulon | 14 |
Il y a 130 ans, le petit train du Picodon circulait de Montélimar à Dieulefit : une belle aventure… et une triste fin (1893-1936) | Rémi Kohler | 20 |
Le tramway Valence-Crest | Robert Serre | 27 |
1940 : le père Noël a sept étoiles | Robert Serre | 32 |
Littérature & Arts |
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Quand Albert Camus immortalise Saint-Rambert-d’Albon dans son oeuvre | Andrée Auger | 34 |
Pierre-Vincent Innocente, maître des couleurs, architecte, plasticien | Anne-Marie Ravel | 36 |
NOS RUBRIQUES |
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Chronique naturaliste de la Drôme : Castor de la rivière Drôme | Jean-Michel Faton | 38 |
Art Urbain : Façades trompe-l’œil à Loriol-sur-Drôme, à Valence (suite) | Alain Coustaury | 40 |
BRÈVES COURRIER KIOSQUE | 45 |
Lignes de Chemin de fer |
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Bref historique des Chemins de Fer de la Drôme |
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Élie Mandrillon | |
De la genèse du premier réseau de quatre liaisons « perpendiculaires » à la ligne PLM (Paris – Lyon- Méditerranée) dans le département de la Drôme. Premières concessions et premiers déboires. Extension du réseau jusqu’à la Grande Guerre. | |
Le matériel des Chemins de Fer de la Drôme : entre économie et innovation |
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Élie Mandrillon | |
Les seules contraintes imposées au concessionnaire pour la fourniture du matériel roulant pour le réseau drômois étaient purement techniques (largeur de la voie, gabarit, rayon de courbure minimal, nombre de places assises offertes aux voyageurs, etc.). Ce dernier avait une grande latitude pour ce qui touchait aux choix des constructeurs ou au type de matériel adopté. L’article détaille l’équipement du premier réseau, les difficultés et les changements de fournisseurs ainsi que les tentatives de modernisation. | |
« Ce matin le taco a déraillé ! » ou la courte histoire du Taulignan-Grignan-Chamaret |
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Françoise Lousberg Coulon | |
Le Taulignan-Grignan-Chamaret (TGC) est une des dernières lignes de chemin de fer d’intérêt local inaugurée dans la Drôme. Il a relié les trois communes entre 1907 et 1927. Il est aussi une des premières lignes à cesser son activité faute de rentabilité au profit de l’autobus. Tracé, gares, personnel, horaires, tarifs et transports pour les passagers et pour les marchandises de 1e, 2e, 3e catégories à grande ou petite vitesse, avaries et collisions, arrêt de la ligne sont développés dans cet article. | |
Il y a 130 ans, le petit train du Picodon circulait de Montélimar à Dieulefit : une belle aventure… et une triste fin (1893-1936) |
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Rémi Kholer | |
Après une gestation de 27 ans, la ligne de 28 km entre Montélimar et Dieulefit sera la première à être construite en un temps record par la Compagnie des Chemins de fer de la Drôme en 1893. L’auteur décrit le tracé et ses 15 arrêts, les marchandises transportées, les accidents, pannes, inconforts et prix qui mèneront les usagers à préférer, après la première guerre mondiale, le transport routier qui sonna la fin du « petit train du Picodon » dont le souvenir est entretenu par une association éponyme. | |
Le tramway Valence – Crest |
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Robert Serre | |
La ligne unissant Crest à Valence a été ouverte le 5 novembre 1906, elle s’est fermée le 1er octobre 1934. Le tramway devait, à l’origine, ne pas aller plus loin que Upie, le Conseil général de la Drôme considérant que Crest recevait déjà la ligne PLM de la basse vallée de la Drôme. Mais la municipalité de Crest obtient en 1899 la liaison Valence-Crest de 27 km. Les 28 années de vie de ce tramway (tracé, gares, transports, déboires) sont décrites ainsi que le destin de son matériel. | |
1940 : le père Noël a sept étoiles |
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Robert Serre | |
Noël 1940 ! Depuis huit mois, les malheurs s’abattent : la défaite foudroyante anéantit les Français, l’occupation s’alourdit déjà, les sacrifices s’imposent, les hommes sont prisonniers en grand nombre, des gens sont arrêtés sans raison. Le Maréchal a créé la Légion, signé une loi antijuive, serré la main d’Hitler… Vichy n’a pas encore vraiment mis la main sur la politique culturelle. À Valence, la Légion des Anciens Combattants se voit attribuer l’organisation de la fête de Noël. Déjà règne l’esprit légionnaire : la couverture du programme annonce que cette « fête de l’Arbre de Noël » s’adresse aux « enfants des familles des militaires et personnel de la garnison ». | |
Littérature & Arts |
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Quand Albert Camus immortalise Saint-Rambert-d’Albon dans son œuvre |
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Andrée Auger | |
La Peste, roman d’Albert Camus, publié en 1947, met en scène un journaliste du nom de Raymond Rambert. Ce n’est pas un hasard. La correspondance entre les personnages du roman et certaines figures et lieux de Saint-Rambert-d’Albon fait écho au court séjour romantique et passionné que Camus passa en Drôme, en 1942, avec Blanche Balain. Il échangera une importante correspondance avec elle de 1937 à 1959. | |
Pierre-Vincent Innocente, maître des couleurs, architecte, plasticien |
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Anne-Marie Ravel | |
Retour sur la vie et l’œuvre de cet artiste plasticien et architecte, né à Romans-sur-Isère, ayant notamment ouvert un cabinet d’architecture à Charpey et décédé en août 2022. |