Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Catherine Langeais

par AUED

Par Pierre Vallier

Études drômoises n° 27 (octobre 2006)
pp. 27 à 29

Résumé d’après l’article

Grâce au phénomène de la télévision, Catherine Langeais a été dans la seconde moitié du XXe siècle une icône française. Née en 1923 à Valence, dans une famille bourgeoise, son père était fondé de pouvoir d’une banque, Marie-Louise Terrasse fréquentait les écoles privées et manifestait déjà un goût certain pour la séduction.
En 1933 sa famille s’installe à Paris, en 1934 elle entre au lycée Fénelon…

En 1938, c’est la rencontre avec François Mitterand, alors étudiant en droit, au bal de l’École normale supérieure. Si pour François c’est le coup de foudre, il semble que la jeune fille, surnommée Zou par son prétendant, ait été plus éblouie que réellement amoureuse, d’ailleurs elle était très courtisée par ailleurs.
Cependant François poursuivait obstinément une cour pressante, si bien que Zou le présenta à ses parents. Dans les trois ans qui suivirent, ce ne furent pas moins de 3000 lettres écrites à la jeune fille, certaines même à ses parents, touchés par le sérieux du jeune homme. Ces lettres, en plus de révéler le talent littéraire de François, laissent percer ses projets d’avenir : il y avoue une grande ambition personnelle, « je veux tendre vers une plus belle réalisation de moi-même. »

En 1940, les fiançailles officielles sont annoncées et scellées par un dîner avec les deux familles.
Mais peut-être que l’amour de François était trop possessif, trop écrasant pour la (très) jeune fille de ses rêves. En janvier 1942, Zou romp les fiançailles et épouse quelques temps après, Antoine Gordowski, dont elle aura deux enfants, mais elle s’en sépare en 1949 et divorce en 1954.
Entre temps, en 1950, elle devient Catherine Langeais, speakerine vedette de la télévision et commence une relation avec Pierre Sabbagh, le journaliste de télévision.
En 1954, diagnostic de sclérose en plaques.

Catherine Langeais a toujours conservé des relations avec François Mitterand, qui a toujours été là pour elle. De même, elle a continué à venir à Valence visiter des amis de son père ou invitée à des manifestations officielles.
Mais on ne saura jamais ce que François Mitterand lui a murmuré à l’oreille, le 28 avril 1987, en lui remettant solennellement à l’Élysée la croix de la Légion d’honneur…

Vers 1960, Catherine Langeais, sous le parapluie de Raymond Oliver visite la Foire-exposition de Valence

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