Par Laurent Jacquot et Jacques Mazade
Études drômoises n° 9 (mars 2002)
pp. 8 à 17
Résumé d’après l’article
Ces textes accompagnaient l’exposition sur ce sujet, proposée par l’association Sauvegarde du Patrimoine Romanais Péageois. Tous sont riches et importants, ce qui oblige ce résumé à les survoler ; nous engageons les personnes intéressées à se procurer le N° 9 d’Études drômoises.
Ordres et couvents du Moyen Âge. Les bénédictins ont accompagné la fondation de Romans ; Barnard, né en 778, après une vie de soldat, entre en religion, devient archevêque de Vienne et fonde vers 837, une abbaye à l’extrémité méridionale de son diocèse : ce sera Romans.
Les chanoines, prêtres ou clercs vivant en communauté (collège, d’où collégiale), gèrent ensuite l’agglomération naissante.
Les premiers « Cordeliers », ordre créé par Saint François d’Assise, s’installent à Romans en 1231 ; du XIVe au XVIe siècle, leur couvent est au centre de la vie romanaise, en rivalité avec les chanoines de Saint Barnard.
Les capucins, adeptes d’un retour à la stricte règle de Saint François, sont reconnus aux Récollets en 1517.
Les guerres de religion débouchent à Romans sur des affrontements sévères et six années durant, les protestants sont maîtres de la ville.
Au XVIIe siècle, les ordres féminins s’établissent à Romans : Clarisses, Visitandines, Ursulines s’installent en différents lieux.
Durant la Révolution, les ordres religieux sont dissous, leurs biens confisqués.
Le XIXe siècle voit, dès son début, leur retour à Romans.
Quant au XXe siècle, les lois laïques compliquent la vie des établissements religieux ; avec des fortunes diverses, certains continuent pourtant d’exister, obligés de s’adapter à une société qui évolue.

