Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Une deuxième autoroute dans la vallée du Rhône ?

par AUED

Par Ch. Gardelle

Études drômoises n° 1 (juin 2000)
pp. 6 à 8

Résumé d’après l’article

Des chiffres inquiétants : en 1967, 7 000 véhicules / jour sur la RN7 ; aujourd’hui 60 000 sur l’autoroute A7 et 12 000 sur la RN7. Faut-il doubler l’autoroute ou la Nationale 7 ? Augmenter le trafic ferroviaire ? Freiner l’utilisation des voitures ? Faut-il avoir des transports plus rapides ou un environnement mieux protégé ?

L’unité européenne et la mondialisation de l’économie imposent un développement des transports.
La vallée du Rhône est un axe majeur de la circulation entre l’Europe du Nord et la Méditerranée occidentale (voies ferrées ; Rhône sous utilisé ; routes).
4 solutions possibles :
– améliorer les routes RN7 et RD538 ?
– ouvrir une nouvelle autoroute à l’ouest ? la « diagonale cévenole » A79 Vienne – Narbonne?
– ouvrir une nouvelle autoroute dans la vallée du Rhône ? Hostilité des habitants dans une région en pleine rurbanisation et déjà bien lacérée par les voies routières ; il est dommage qu’on n’ait pas prévu une plus grande emprise lors de la construction du TGV Méditerranée car on aurait pu la faire longer par une autoroute.
– élargir l’autoroute A7 malgré le problème du contournement de Valence ?

Peut-on attendre un délestage du trafic dans la vallée du Rhône
– par l’A75 à l’ouest (autoroute du Massif Central) ?
– par l’A51 à l’est (non achevée) ?
Ce sont des autoroutes de montagne et le trafic poids lourds est captif à plus de 70 % de l’économie régionale dans un triangle Lyon-Marseille-Montpellier.

Cet article est complété par 2 cartes et par 2 analyses faites à partir de la presse régionale :

Pour achever l’A51, le Ministère des Transports fait étudier depuis 1997 le tracé par la vallée du Buech et le col de Lus-la-Croix-Haute qui serait plus facile à réaliser, plus court et moins coûteux que la tracé par l’est de Gap. Sur ce tracé, trois options sont possibles :
* tout autoroute
* mise de la RN 75 à 2 fois 2 voies
* solution mixte : voie rapide
entre Aspres-sur-Buech et Luz-la Croix-Haute + autoroute au nord et au sud de ce tronçon.
La troisième option aurait actuellement la préférence avant la première.
Après le choix du Ministère (en 2000 ?), l’enquête d’utilité publique et les études préparatoires, les travaux pourraient durer 8 ans.

A Gerin, à partir de la presse régionale
Liaison Grenoble-Sisteron Lus-la-Croix-Haute sur la bonne voie ? Dauphiné Libéré 19 janvier 2000

En fait l’achèvement de l’A75 et de l’A51 ne suffira pas à délester le trafic de la vallée du Rhône pour deux raisons : les poids lourds continueront de préférer l’A7 à l’A9, plus rapide que les autoroutes de “montagne” ; les poids lourds (en moyenne 20% des véhicules utilisant l’A7), assurent un trafic captif à plus de 70% de l’économie régionale dans un triangle Lyon-Marseille-Montpellier (en 1999, le transport international n’a représenté que 8% du trafic de l’A7 et 12% du trafic de l’A9).
Le projet A79 (Lyon-Narbonne) semblerait, pour certains, la réponse la plus adaptée au désengorgement des autoroutes A7 et A9, d’autant qu’un élargissement de l’A7 ou son doublement paraissent difficiles à mettre en œuvre. Ce projet d’A79 , peut-être en concurrence avec un projet de liaison entre les autoroutes stéphanoises et l’A75 aux abords de Mende, ce qui ne surchargerait pas cette autoroute peu utilisée.

A Gerin, à partir de la presse régionale.

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