Association universitaire d'études drômoises
L'AUED est une association reconnue d'utilité publique qui édite Études drômoises, la revue du patrimoine de la Drôme

Paroles de bergers transhumants

par AUED

Par M. Wullschleger

Études drômoises n° 1 (juin 2000)
pp. 24 à 30

Résumé d’après l’article

 

L’article nous permet de prendre un contact avec deux générations de bergers enracinés dans le sud du Vercors.

 

Ulysse Richaud, né en 1903, a pratiqué la transhumance à pied, à partir des années 1930 et selon les usages séculaires entre la plaine de la Crau (en automne, en hiver et dans la plus grande partie du printemps) et les alpages du Vercors et des montagnes voisines entre Romanche et Arc ou des montagnes plus éloignées (col d’Allos vers les sources du Verdon). Pour lui le progrès ne s’est manifesté que par quelques migrations ferroviaires.

 

Irène et Maurice Vieux, originaires de Plan-de-Baix (sud-ouest du Vercors) pratiquent la transhumance depuis le début des années 1980, dans le Haut-Diois, dans les montagnes de Belledonne, de l’Oisans et, plus loin, en Maurienne. Ils utilisent les progrès de notre époque (le camion, parfois l’hélicoptère pour l’installation dans la « cabane » améliorée, la clôture électrique…) mais le milieu naturel et les brebis restent les mêmes. Il faut faire face aux maladies : la brucellose, le piétin, une mouche dont les asticots attaquent la peau des animaux, le tournis. La grande inquiétude des bergers, c’est le loup qui alourdit les tâches de surveillance : une grave crise menace la transhumance.

 

Cet article est accompagné d’une bibliographie, de 7 photos commentées, d’une carte sur les transhumances d’Ulysse Richaud et d’une autre carte sur les alpages utilisés par Irène et Maurice Vieux.

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